une lettre de toi. Je te ferai part immédiatement du dénouement de l’affaire dont je t’ai parlé, s’il on vaut la peine. Appuie-toi, chère amie, sur ma constante affection ; espérons l’un et l’autre qu’un avenir plus heureux succédera aux épines du présent ; soutenons-nous l’un par l’autre, et continuons de nous aimer,
Ton frère et ami,
J’ai lu avec un extrême plaisir ton article sur Rollin et l’Histoire ancienne. C’est parfait, chère amie. Je lisais il y a quelques jours dans le Moniteur un article sur le Journal des J. P. où l’on parlait de la série d’articles que tu vas y insérer, avec des éloges sur leur auteur, auquel il ne manquait qu’un nom propre.
rue de l’abbé de l’Épée, 8, à Paris (France).
Qu’il me semble y avoir longtemps que je ne t’ai écrit, mon Ernest si cher et si aimé, et qu’il me serait douloureux que (u entrevisses quelque chose qui m’accuse dans ce silence si pénible et si involontaire ! Ma vie, tu le sais, est toujours un enchaînement de nécessités, et dans ces jours-ci un changement de résidence, un très prochain