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rez, n’est-ce pas ? bonne mère, de présenter mes respects et mes souhaits à ces Messieurs du presbytère, ainsi qu’à tous nos parents et amis. Adieu, bonne et excellente mère, croyez que ce qui fait ma plus grande joie dans les heureuses nouvelles que je viens de vous communiquer, c’est que je crois qu’elles vous seront agréables. Vous connaissez la tendresse que Dieu a mise pour vous dans le cœur de votre fils respectueux et soumis.

E. RENAN


Les coquillages et les confitures avaient parfaitement fait le voyage. Les premiers excitent l’admiration de tout le monde, et les secondes rafraîchissent mes longues séances d’étude et me font penser à ma mère. Il y a déjà un pot mis à sec.