diocres, desquels il refera un médiocre bouquin d’extraits. — M. Aulard, depuis 1888, date à laquelle la Ville de Paris l’a pourvu, débite tous les huit jours, dans sa chaire de la Révolution, son refrain bien-aimé : « Laïque… Républicain… Républicain… Laïque… » — M. Basch s’en vient à la Sorbonne comme aux réunions de la Ligue des Droits de l’Homme, fort de son acquis, de son verbe et de son cynisme. Enfin, Seignobos partant pour son cours, saisit au hasard quelques paperasses sur sa table, les jette en ricanant dans sa serviette, et s’il s’y mêle la note du fumiste ou la feuille des contributions, il éprouve un diabolique plaisir à puiser là des chiffres, qu’il sert en bredouillant à ses auditeurs, parmi ceux du recensement des notaires ou des vers à soie. C’est ce qu’on appelle le Haut Enseignement Supérieur ! Que ceux qui l’admirent lui composent des litanies. Moi je fais ce que je sens, qui s’appelle un pamphlet.
— Bon ! Très bien ! Soit ! J’admets ! m’écrit un inspecteur d’Académie. Mais pour que ce pamphlet ait une portée, il eût fallu,