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ACTE X.

plice (32) avec une guirlande de karavîra sur une épaule, le billot sur l’autre et le chagrin dans le cœur, comme un bouc amené à l’autel pour être offert en holocauste (33). »

Un des Chândâlas. — « Bien qu’issus d’une famille de chândâlas, nous ne sommes pas des chândâlas ; les chândâlas véritables, les méchants, sont ceux qui oppriment l’homme de bien. »

Rohasena. — Pourquoi allez-vous faire mourir mon père ?

Le Chândâla. — C’est l’ordre du roi ; la faute en retombe sur lui et non pas sur nous.

Rohasena. — Faites-moi mourir et rendez-lui la liberté.

Le Chândâla. — Un enfant qui parle ainsi mérite de vivre longtemps (34).

Chârudatta, qui embrasse son fils en pleurant.

« Voici (35) un trésor de tendresse, commun au pauvre et au riche, un collyre pour le cœur qui n’est fait ni de sandal ni d’ucira (36).

« Je vais en ce moment au lieu du supplice, etc. » (Comme plus haut.) (Regardant autour de lui ; — à part.)

« J’aperçois des amis qui s’éloignent de moi, etc. » (Comme plus haut.)

Maitreya. — Holà ! Braves gens, laissez par-