Page:Regnard - Œuvres complètes, tome second, 1820.djvu/227

Cette page n’a pas encore été corrigée

à Hector.

Cesse de le contraindre :

Va, c'est un malheureux qui n'est pas bien à craindre.HECTOR, au Marquis.

Quel sujet ? ...LE MARQUIS, fièrement à Hector.

Votre maître a certains petits airs...

Et prend mal à propos les choses de travers. [1125]

On vient civilement pour s'éclaircir d'un doute,

Et monsieur prend la chèvre ; il met tout en déroute,

Fait le petit mutin. Oh ! Cela n'est pas bien.HECTOR, au Marquis.

Mais encor quel sujet ?LE MARQUIS, à Hector.

Quel sujet ? Moins que rien.

L'amour de la Comtesse auprès de lui m'appelle... [1130]HECTOR, au Marquis.

Ah ! Diable, c'est avoir une vieille querelle.

Quoi ! Vous osez, monsieur, d'un coeur ambitieux,

Sur notre patrimoine ainsi jeter les yeux !

Attaquer la Comtesse, et nous le dire encore !LE MARQUIS, à Hector.

Bon ! Je ne l'aime pas ; c'est elle qui m'adore. [1135]VALÈRE, au Marquis.

Oh ! Vous pouvez l'aimer autant qu'il vous plaira ;

C'est un bien que jamais on ne vous enviera :

Vous êtes en effet un amant digne d'elle :