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pandu le vin et l’huile dans ses plaies, s’être servi des exhortations, des paroles des divines Écritures, enfin du feu de l’excommunication, et de punitions de verges rudes et sanglantes, il reconnaît qu’il ne gagne rien pour tous ses soins, il faut qu’il y ajoute encore, ce qui est davantage, sa prière, et celle de ses Frères ; afin que le Seigneur, qui peut tout, rende la santé à ce malade. Que si toute cette conduite est inutile et ne sert de sien pour sa guérison, en ce cas-là l’Abbé le retranchera du corps de la Communauté, selon ce précepte de l’Apôtre, Otez le méchant du milieu de vous (1. Cor. 5) ; et ailleurs, Si un infidèle se retire, qu’il se retire (7), de crainte qu’une brebis malade n’infecte le troupeau tout entier.