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berté de lui proposer mes doutes. Il s’en défendit long-temps, incapable, disait-il, de donner aucun éclaircissement qui pût contenter : son humilité lui faisant tenir sur cela un langage dont le public ne serait peut-être pas moins édifié que de la version même. Mais enfin, pressé par mes lettres, il se rendit, et voulut bien en effet répondre à mes difficultés, me laissant néanmoins sur la plupart la liberté de changer et de prendre le parti que je voudrais.

Avec tous ces sentimens de modestie et d’honnêteté, rien ne se décidait ; de sorte que je me déterminai à l’aller trouver. Enfin, après quelques conférences avec cet abbé, et après avoir comparé