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Seconds états de Blois ; 1588. 51

leur entretien, tels qu’il sera avisé par votre majesté, pour les rendre assidus, sans qu’ils puissent vaquer à autre charge ; et lesdits gages leur seront payés selon qu’il sera avisé par votre majesté.

121. La faculté de médecine supplie quetous imposteurs abusant de la médecine, en se servant d’impiétés magiques, soient chassés avec tous empiriques qui exercent la médecine publiquement, sans approbation de degré en aucune université fameuse-, et sans autorité des magistrats, principalement tous sectateurs de la pernicieuse doctrine de Paracelse, condamnée par le concile de Trente, et en soient les livres brûlés.

122. Soit pour ces causes enjoint au doyen de la faculté de médecine, aux lieux où il y aura université, et aux anciens médecins des autres villes, faire recherche, avec un huissier, desdits empii iques et imposteurs, enlever leurs drogues, même lesfconstituer prisonniers, pourêtre punis, selon que le juge avisera. v

123. Et d’autant que lusieurs apportent souvent lettres acquises à la liâte, sans avoir fait acte nécessaire ; ne soit permis à aucun, soi-disant gradué, en l’université de pratiquer, qu’il n’ait fait preuve publique de sa doctrine et suffisance aux

écoles de la faculté de l’université où il désirera

faire sa demeure, ni pareillement ailleurs, sans être leurs lettres de degré vérifiées par le juge et médecin du lieu, les médecins de votre majesté et des princes du sang, lorsqu’ils seront en service.

m4. Les chirurgiensiures ; apothicaires et barbiers, ne pourront ordonner médecine ni saignée, si ce n’est en urgente nécessité, et en absence de médecin, ni recevoir et exécuter les ordonnance ; d’aucun empirique, ains seulement de médecin ; approuvés, qui les dateront et signeront de leurs

ne ;