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Ixviij DE REPUDIATA A REGE PHILIPPO BERTA, Supra. |> Ooo ?{l»im ail MiiatMé-Sani’i*- [ Mafi»,».i 1(05. T XIV, p. H !» • pelUcit me prostitutiotu superbum, » > à reproba ejusdem conjunctiem se- » » questrare Untavit interdictd UU > » cormi fia obediret se4 n«ewj «m- » > petus mala quœ feàt nui dbi pro » » eisdem peccatis cœperit yam puniri. Dià > de his tractation est $ed renuit aposto- > » lico mcderi mtidoto, cui ventes et judù » » cium ad arbitrium pendet femineum » » usquequo Urbano decedente Pasckalis » » succèdent. » » Immérité quidem Urbanus remissioris aryuebatur indulgentitc Audivimus d enim suprà Ivonem ad Fulconm Belvacen- a sent episcopum scribentem epistolâ 30 I i. Exemplar literantm quas misit mihi d » domnus Papa de causa Régis postr » » quam legati ejus nuper discesserunt ab i » eo vobis transmit to ut sciatis quia s » domnus Papa etsi non antece4dit non i » tnmen retrocedit. » > i Cùm igitur exiissent indueice Regi Placentino in concilio data ; ut ille ad s Pentecosten se in judicium sistsret et a Urbanus in Franciam adventasset c Philippus ad omnem -eventum paratus I denuà propitios sibi epitcopos mente junio congregavit ad Montem Sançtœ t Maria in agro Suessimensi pro ne- t gotiis regni statuendis inquit IS’otche- t rua XltivMarensis abbas in libello <feJ revelatione reliquiarum sanctcr Ilelenœ s quo docente ( nam eo de conventu ae- 1 teri siletit historici ) cognovimus illuc 1 convenisse ut pridem in Remensi, Rainoldum Remensem Radulfum Turovensem Richerium Senonensem archiepiscopos cum aliquantis sum diœcesis suffraganeis et abbatibus ; Regem quoque cum optimatibus et palatinis et totius régi* dignitatis fasdbus. Verùiu quid de negotiis fegni statuerint Mi non eloquitur auctor synchronus mmiasteriï sui rébus sohunmodo intrntus id solum enuncians statutum fuisse ut rursus convenirent omnes ad rem- > randam beatœ Helrnce capsam die 28 oclobris festo apostolorum Simonis et Judce. Nos autem cum Mabillonio existimamus ideo ad Montem SancUe Mariœ commisse episcopos ut de Régis matrimonio unde ampliù* sollicilabantur episcopi aliqmd statueTi’ur. Ith^autem satis apertè signifiait otcherus ,• narrationem namque suam a » Roi le métie archevêque «maya de le > retirer des bras de sa ibattresse en fui > défendant de porter la couronne s’il ne se » soumettent mais une passio»^ désordonnée est aveugle sur le mal qu/eHe fait a à > moins qu’on n’en vienne aux châtimens. > Long-temps on usa envers le malade de » traitemens bénins mais les médicamens > apostoliques fondés uniquement sur la » vérité et la droite raison, échouèrent contre » les intrigues d’une femme, tant que vécut le A Pape Urbain. » C’est bien à tort qu’on accusoit Urbain d’user d’une indulgence excessive. Nous avons vu comment s’exprime à son égard Ives de Chartres écrivant à Foulques évêque de Beauvais. « Je vous envoie, dit-il épît. 30, » la lettre que j’ai reçue du Pape touchant v » l’affaire du Roi, depuis que ses ambassa» deurs l’ont quitté, afin que vous sachiez » que si le Pape ne juge pas à propos de » nous devancer il ne recule pas non » plus. » Le délai accordé par le concile de Plaisance au Roi jusqu’à la Pentecôte, afin qu’il allât plaider lui-même sa cause, étant expiré et le Pape Urbain étant arrivé en France Philippe, préparé à tout événement assembla de nouveau, au mois de juin les évêques de son parti au Mont-Sainte-Marie dans le diocèse de Soissons, pour régler les affaires du royaume, ditNotcher, abbé d’Auvillers, dans ,J’histoire de la vérification des reliques de sainte Hélène. Cet écrivain le seul qui nous ait transmis ce fait après avoir nommé les archevêques de Reims de Sens et de Tours les mêmes qui, l’année d’auparavant, avoient assisté au concile de Reims avec quelquesuns de leurs suffragans et un nombre d’abbés, nous dit aussi que l<* Roi fut présent à cette assemblée avec les grands feudataires les ofliciers du palais et tout appareil de la royauté. Mais cet auteur contemporain tout occupé des intérêts de son monastère nous apprend seulement qu’il y fut résolu qu’on se rassembleroit au 28 octobre fête des apôtres S. Simon et S. Jude pour procéder la vérification des reliques de la sainte, sans dire un mot des grandes affaires pour lesquelles on s’étoit assemblé. Nous pensons nous, avec le savant Mabillon que l’affaire du divorce qui donnoit le plus grand embarras aux évêques, fut le principal objet de cette assemblée. C’est ce que Notcher fait asser, entendre car continuant sa narration, « Pendant ce