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liT DE REPUDIATA A REGE PHIL1PP0 BERTA. T. XV, p. 80. f Ibidem. n I Ibld. DM. d » qma d iptos spoliaient ttêam (à nordmoia iniwwww dtmstere eeegis- > tem majeêtaUm temm regiom wd» fetomi offndiiim. Siatt mm art » mgMt jwfcwteti* euUju jura senore » «I «ormft transgressons débité petnd • ntultare, me episcopalis oflim est » ecclesiatticaa mstitutwnes subditis » servondos impomere et trontgressore » «mms patenta severitate ad de• fotom ontiwm rmeore. Ahdndm» ter itaque qui tertmilotem vettrom )1 ooKtuo~bar~t f8IO"K’A perswasioaibas si » a^KWWTTfM nec per via justitiœ > incedetis née ad gaudia patriœ cœ/estû pervemre valebiti». Quicumque » «wtem illi «tmt, ai <»iuiuc(vm fconum s mihi et hi» qui mecum sunt miterilis, > ut tecuri simus in eundo et redeundo, » et apud vos manendo parât ut tum « in prœtentia vestra omnibus œmulo» rum meorum objectionibus respon» dere et injunctas eorum calumnias » irrefragabili ratione confutare. Nos> lis enim quantos inimico» habeam pro » justitia, wtaxiqtè in patria Uta et in > curia vettra. » Tôt et Umtis exagttatus molestiis de abdicando epiacopaM cogitavit. Scriptis itaque ad Urbanum Papam litrnt eo se munere exonerari petiity vel, si placet, inquit in epitlola 25, ut adhuc tolerem, cudite mihi virgam ferream, quâ vasa lutea conterantur, quae non eo modo parcat uni, ut in dixrimen adducantur plurimi. Eadem in epistola 25, Papas signifù-at Iw desiderium sttum esse ejus adiré prœseniiam et quœ curarum impeditiones profectionem suam retardarent. « Prœterea quœ dama, inquit > quas passiones quas persecutùmes » inttu et foria hoc anno pro lege. ite» » pertulerim nota vobis facere poterit » tite frater. » Subjungit autem « lite> ras Sanctitatis vestra teewrut met pe» riculi, metropoUtanis et eorum suffra» ganeis sine mora direxi adhuc ta» men tacent tamquam canes muti non » valentes latrare. » Ea porrà Vrbani liierœ ipso videntur quas Pontifex die 29 octobris 1092 dedit ad epûcopoe de quibus dictum suprà, pag. l. Sub fincm anni 1093, Ivo Romanum aggressus est iter, prout colligitur ex epistola 27 ad Eudtnum Nomumniai » affaire parce qu’en supposant même que » f mm contraint les spoliateurs à rendre m ce dont ik s’étoient empares inégalement > je n’turois en cela porté aucune atteinte » à l’autorité royale. Comme il appartient i ao Roi de maintenir les droits civils. de » chacun, et de punir les contrereoans s de même c’est le devoir. dea évéques de > prescrire à ceux qui leur sont subordon» nés les règles à suivre, et de corriger » avec la sévérité d’un père ceux qui j’en » écartent. N’écoutez donc pas ces hommes » qui vous proposent des mesures violentes ; > ce n’est pas en suivant leurs suggestions » que vous marcherez dans les sentiers de » la justice, et que vous parviendrez au » royaume des cieux. Quels qu’ils soient, » ces hommes turbulens, je suis prêt à re» pondre en votre présence, aux accusa» tions qu’ils portent contre moi, et à leur » prouver, sans réplique, que ce sont des » calomnies, si vous daignez rtfaccorder un » sauf-conduit pour moi et pour ceux qui > m’accompagneront, soit en allant, soit en » revenant soit en séjournant car vous » n’ignorez pas combien mon amour pour » la justice m’a procuré d’ennemis dans ce » pays-ci, et même au sein de votre cour. » Tant de vexations le dégoûtèrent bientôt de l’épiscopat. Dans l’épître 25 au Pape Urbain, il demande au Pape à en être déchargé, ou bien, dit-il, si c’est votre bon plaisir que je prolonge mon tourment, armez mon bras d’une verge de fer, avec laquelle je puisse briser des êtres pétris de boue, telle cependant qu’il n’y ait d’exception pour personne sans quoi elle seroit plus dangereuse que profitable. Dans la même lettre, il annonce au Pape le désir qu’il avoit de l’aller trouver, et les obstacles qui s’opposoient à son voyage. Il charge l’exprès qu’il lui envoie, de l’instruire des domina^ des ar >isses et des persécutions qu’il avoit éprouvés dans son diocèse et au-dehors, durant le cours de cette même année. 11 ajoute ensuite que € bravant les périls auxquels il s’exposoit, » il avoit fait passer, sans retard, la lettre » du Pape aux métropolitains et à leurs « suffragans, et que ceux-ci étoient restés » comme des chiens muets incapables » d’aboyer. » Cette lettre du Pape doit être celle du 29 octobre 1092, dont il a été parlé ci-dessus, page 1. Vers la fin de 1093, Ives fit le voyage de Rome, comme il l’assure lui-même dans l’épître 27 à Eudes sénéchal de Normandie.