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xxxij DE REPUDIATA A REGE PHILIPPO BERTA, per ̃ amanMmtf’aK imatriam trttptitm et m amtextOn Sugemt/ legnêûmque le ridetw anno artati» fere lv Hterd x Si pro v tà&ptâ qui error sœpiùs oecurrit m in manuscripUê codicibui. Atque. hoc d» modo cmàHtmtur Sugerius et Hariul- m fus, Rtgemque Ludovicum armo 1082 in hteis usuram editum explorata res ait. Prœter filium ovicum, aliam Philippu ex uxore suaBerta suscepil pro- P lem Cotutanliam nhmrùm quœ Hu- d< goy/ Trectruium Comiti primùm tradita la in conjugium, et ab eo propttr* amtan- H guinitalem dûjuncta nupsit anno 1106 m Roemundo Prinàpi Antiocheno. Haud n igilur propter pariendi impotentiam P Philippus Reginœ BerUe repudium de- c. dit ,̃ sed veram dmidii causant nobis R divinare »m suppetit. Obtendisse illum k ronaangiiinitalis r prout fitri solebat a’ impedimenlum existinuire pronum est. a llariulfus, qui Reginam d regni con- h sortio rejeclnm et in Pontivtim pagum P cum dedecore nblegatam, ibidem more v plrhcin defunrlam ac sqjttltam tradit d ram fi ailainitatt’tn ab Arnulfn diù a unir pnrnuthiattim ait eô quàd illn a Cnriildiim <’̃ Sancti-Nedardi monasle- (1 rio, rui ab Arnulfo abbatiâ se abdi– a rnntr prwfertus fucral ri regid e.rjm- f lisxet. Qui (’•iTaldu.i abbtttid adere coin- i jiulxus in Aqmtaniuni abiit, iibi SHihv- t niajiiri.i moiiaxtcrium tu Rurdegalensi r territorio mndidit et informant · SKCl’NIHM TKMIXMUS LM Kll ALLL.M, A rcpudiata IVrt.i um|uc ad novas l Pliihppi ciiiii Ik’rti.ula nuptias. N./v< Toiii’M vaticinm ijiur sohi cticomiaxtaruni auitoritttl ? nitintur < fuh’in mlhil’tn nullù /«’</<’ prtrscriptum 1 «vtf. Scimus eus intcr ncribendum quan- s <fai]tu’ desidrrio mirabilia profanai ( duetus pnrpoKlert’ ri :i r.r erentibus i comnwntiis c.w. Qtiidquid igitur œsti- «  miintliiin lil’t’al de bcr.ti »4miîf/i vati- | riiim de<pie lustonci ejiis narratiun- «  eulti i’.j’ r<> tamen fi.rum indu ! itatumque 1 tenemun Ikrtiwt ti Ikge Philippo m «  i. Ptiiitivtnn fuujiim fui.txi’ ablujatam. Aimomi (itiitinuatur ait llertam à Reye ( ad castrum ijikm] dicjtiir Monstfiio- i Itini mijht niar»’, <juo eam Itfx dotiiverat, dcstiiiataiTi quml perinde est Mimasleriolum quippe caMrum in Il

XII. p ii. 

n, il I. p. i1 i x·1 1 treur d’un x pour un v, assez onlinaire dan/ es manuscrits. C’est le moyen de concilier Higer avec l’historien Hariulfe, et, parle nème moyen, il demeut’era pour constat et lémontré que Louis-le-Gnos est venu au nonde l’an 1082. l Louis ne fut pas le seul enfant qu’eut Philippe de la Reine Berte celle-ci lui ionna encore une fille nommée Constance laquelle fut mariée en premières noces à Hugues Comte de Troyes en Champagne mais en ayant été séparée à raison de parenté, elle épousa, l’an 1106, Boémond 1 Prince d’Antioche. Çey n’est donc pas pour cause de stérilité que Philippe renvoya la Reine Berte. On ne devine pas quel fut le motif de cette séparation mais il y a toute apparence que la parenté ainsi que cela arrivoit souvent, en fut 1/ prétexte. Le même historien Hariulfe flrri-«ousapprciid que la Reine fut rrléguée dans le’îîonthieu ou elle vécût sans éclat et fut enterrée sans dignité dit aussi que le saint homme Arnoul lui avoit prédit que cela lui ’arrivcroit pour avoir chassé dum>nastère de Saint -Médard de Soissons le bienheureux (léraud qu’il avoit mis en quittant la (lignite abbatiale en son lieu et place, et qui de là s’étant réfugié dans l’Aquitaine fonda dans le territoire de liordeaux l’abîme d< la Sauvemajeure. SECOMli : fiPOQÏï Depuis le renvoi de lier te jv.stpt nu mantnjf du /(» ! · Iiril !)’ avee Rertrnde. Hif.n n’oblige de eroire aux prophéties des saints, lorsqu’elles n’ont pour garans <jue les témoignages de leurs panégyristes. On sait (jue le goût du merveilleux a MHivent dirigé leur plume il n ’étoit pas diHieile d’imaginer des it-vélations, après «jue 1 ;. chose étoit arrivée. Quoi qu’il en son dot«- de la prédiction de saint Arnoul toujoursest-il certain que la Heine Heite l’ut vrelcgtiee glatis le Pont bien. Lejrontinnateur d’Aimoin lit (|tie et’ lut a Montreuil-sur-iner qui eff^tivement est dans le Porrthieti, et que ce domaine avoit été assigné à l.i Heine |K>ur son douaire, qtio eam dotairnit. Tous les inonumens du temps attestent ee l’ait. Il laut donc examiner si c’est |>ar caprice que PliilipjKrenvoya la Reine, ou s’il tit prononcer par le