Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/29

Cette page n’a pas encore été corrigée

xxiv PR JE F AT 10.

Ufabe, Bibl

. lom. Il

.

̃ radvnt. » Bndé colligimv* no* capiUithtm eâ celait neutiquam hatntum /bits» vilut jpbilitatit tymboUam, mmtto wnmù* pmti regium apparatum ; qmd etiam pertpicvum ut em veteribm Megum teriia $ttrpù mtmûmatibui et n.onumumtis, in quibus iîli mm capiltis plu* mimuve dexyrtyi* ad usque Urmpora Régi* Ludàvici XW reprœtentantur. 7 ̃ i De Vestimentorum forma.

III. Muitùm conferunt ad dignotcendas kominum œvo quocumqve viventium comptelas tcripta virorum eccUsiatticorum quorum muneris semper fuildepravatis Kominum moribus leveriorcvLftfhibèrt censurant atquè Aâc vid investi gavimu* qva esset sceculo xn 1 ridenda calceorvm forma, quù eœcolmdi capillitii ritus. Acturi aulem mine de vestimentorum, tant virorum quàm mxUierum, immodrralo luœu vel dégénère forma, eorumdem eltam scriptorum adducemus lettimmia. Caufridu* prior Vosiensis haud contemnejfdum ea de re tractatum habet. (fuamquatn •#f« de vestimentis in Lemovtcino poliuimùm u$matù ille loquatur, dliafum quoque regionum ex eo ritus cestimare postumus, prasertim cùm nullo unquam letnpore Lemovico* ejrquisitâ vestimentorum elegantid pra cateris 1 emù ni* comperlum sil. Ait autem Ba- < • rones tempore prisco muni/ici largi tores » vilibus utebantur pannis, adeà ut Eustor- • yius rpiscopus (qui Lemovicentem episco- • palum gessit ab anno 1106 utque ad an- • num I37J, vicecomes Lemovieensis et vice- • contes Combornehsis, incedendo arietinis ac • • vulpinis pellibus aliquoties uterentur, quas • p<»,t illos médiocres déferre erubescunt ; • » Drhinc repertcB sunl pretiosœ ac varia > • vestes, désignantes varias hominum men- «  • 1rs i/uas quidam in iphœrulis et UtiguNs ̃ • mmutissimè frepantes picti diaboli for- ̃ • tmun assumunt. Chlamydet vel cappas • • prr foraverunl quas votant Aiot. Dehinc • a m rappis fecerunt manicas aileomayuu, ut • » stmtlttudinem prwferrenl frocci ccenobita • • cùm essenl nalivi coloris novissimè uti • • swit ampld quddam veste instar popula- » • ris, modo sine manicir, quod Franci voca- » • runt Gamache. IMitras in rapite geslabant > • juc mes utriusque seacûs quas vocabant > > lionclas ; pàst capellos de lino vel co/jtas y » » dehinc ca/jellos de pilis cameli. » Secuta » exinde incommoda animadvertens historiens, » • YeAimlamm inquit panni et pelliciœ » ̃ noslnr in hoc tempore solitù cariùa vendun- » • tur, immo duplicato prelio. Pretiosioribus, » » ut dictum est, vrxtibut utuntur lenonts quàm » • oltm inclyti barones, qui tamen heroes [et • • tilt quorum parentes quotidiana celebrabanl • >

• du Praple- D*9« l’ancien temps tout le monde • avok k tête nuée, et on kiamt croître le barbe ; • aujourd’hui tout fce monde, jusqu’au paysan et • au ptu» bu valet m fait ruer.. » II est donc ~rai qu’à cette époque la longue chevelure n’étoit pa/ une marque disanctive de la noblesse et e re ntoùwJ un attribut de la royauté aussi voyoDs-aoua /dans les statues et les médailles que nos Rois de la troisième dynastie jusqu’à Louis XIII, portoient tousl les cheveux plus ou moins courts. J

La forme des Pe’temens.

III. C’est en consultant les auteur* ecclésiastiques qu’on peut connottre les vices dominant parmi les hommes, à une époque quelconque, parce que, dana tous les temps, les ministres de la religion furent les censeurs des mœurs publiques. C’est en suivant cette marche, que nous avons jeté quelques lumières sur la chaussure et sur la chevelure en usage dans le m.’ siècle. En traitant maintenant du Inze immodéré et de la bizarrerie des vêtement, tant des hommes que des femmes nom emprunterons pareillement les témoignages de ceux de ces écrivains que nous avons consultés.

Oofroi prieur de Vigeois, fait, des habits à la mode de son temps, une description as ez curieuse. Quoiqu’il ne parle que des modes en usage {lans le Limousin, on peut par ce qu’il en dit juger de ce qu’étoit le luxe des habits dans le reste de la France car dans aucun temps, les Limousins ne furent renommés pour la recherche dans la parure. Dans l’ancien temps, dit-il, les barons, qui étoient magnifiques dans leurs lar- J gesses, n’usoient que d étoffes de vil prix jus> que-là que l’évéque Eustorge ( ce prélat fut » évéque de Limoges depuis l’an H 06 jusqu’à » 1137), le vicomte de Limoges et celui de • Comborn n’étoient vêtus quelquefois que de • peaux d’agneau ou de renard <Janclis qu’au• jourd’hui les hommes de la plus mSliocre con• dition auroient honte de s’en couvrir. On a iñ venté depuis des habits prvcieux et bigarrés, qui » prouvent combien, parmi les hommes, les gouts sont différens et bizarres. Il y en a dit-il qui les coupent par petites languettes qu’on réunit > ensemble au moyen de boutons ; ce qui leur dom e e ta forme de diables en peinture. 1) autres portent » des chlamydes ou chapes percées de trous et ces chapes s’appellent des Atols. On y a ensuite • ajouté de larges manches comme celles des frocs des moines excepte qu’elles con&crvoient leur couleur naturelle. Enfin la dernière mode » a été de porter une robe très-ample comme ̃ celle du commun du peuple, mais sans manches » c’est ce qu’on appelle en françois une Gamache. > Les jeunes gens de l’un tt l’autre sexe portoient • autrefois des mitres, qu’on appeloit Bonnets • puis est venue la mode des chapeaux ou coiffes » de lin à quoi ont succédé d autres chapeaux » de poil de chauuau Qu’est-il résulté de tout cela ? ajoute l’historien c’est que les étoffes et > les pelleteries out doublé de prix ; c’est que les descendans