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V i»p. 17.

or. XI, U.

» quasi omtm, ptmeû d* < AmettierOm eeoreprit, seipsos nimi» m jmfft « httbùithu » ac vestimentts defbrmmverant, « « «lorfû > antiquorum et probonm m talihu aliena» /m rt alterato* sf tmrpiter reddiderant » nam vestes strictisSimas et tuque ad nales ̃ decwUUat déportaient, et nikikminus » (quod magù monstruosum eratj totûlares > habebant in quibus rostra longiuima in parle anteriori ad modum unius cornu in » longum aliqui, alii in Miquum, ut griffo» nés habent retràet naturaliter pro ungruibus » ijtrwnt, ipli communiter depor lobant ; que » quidem rostra poulaneas gatlicè nomina» bant. Et quia res erat valdè <t<rpt< et qua" » contra proereationem natwralium membrorum circa pedes, quid immo abusvt naiurce » videbatur, ideo domina* Rew Franeice » Caroltu fecit per pneconem Parisius pro» clamari publiée, ne aliquis quicumque etset » yui auderet ampliùs lalia deportare ; et » f/taipV qudd neque artifices tvb magna » pœna" de cœtero tales calceos, sed neque » ocreas sic punctatas facere prœsumerent, » tire vendere cuicumque ; nam simili modo » dominus Papa Urbanus quintus in Ro.» mona curia inkibueral valdè stricte. » Toi ujter varias et mutabiles vestimentonim forhKÙi, vim ridicvlam magis inventas qua lanto frmpori* spalio et continuato usu frequmtaia viguerit. Sed de his satis.

De Capi liât ura.

Quo tempore originem habuere pigaci.t, Francis, ac prtrsertim militaribus viris mon erat promissos gestare capillos. Coml>fiium autem est Gallos antiquitùs comam nul ri visse, unde Galliam omnem Comatam uno nomine appellatam fuisse auctor est l’linxus. Verum tamen est svb Francorum dominait ! non aliis quant Regibus et Prin< ’~t<’M e.u rorum stirpe prognatis indulfum fuisse ut promissum haberenl capillitium idi/ue ex eo romprobatur quàd eisdem exauctorandis crines abscinderentur. Unde etiam colligere lice.t reliquum vulgus eo tempore vel Umso fuisse capite, vel etriguis ac penè naseentibus ornalum rapillis. At vtrd rùm

Francorum territorium svb finem secundre Regum stirpis in ptures distraetum essel subrrgutos factum esse credimus, ut qui regalia sibi jura vindicabanl capillorum quoque longiludinem œmularentur et eà sensim deducta res est, ut quisque inferioris etiam ordinis toparcha illud regiœ nobilitalis insigne haud verittis sit usurpare. Qitamquam verd rontwtudo illa nec ridiculum aliquid, nec quid quant indecorum objiceret oculis, eam tamen velut ab apostolo Paulo rrprobalam et damnatam fdicente Vir «i comam nutriat, ignominia est illi) scriptis et preedicationibus suis profligandam svsreperunt episcopi quorum SfKuio xu i celebrior erat opinio sanclitalis et doctrinœ. • s» f ék*mt pas, à {’«tofMkm d’an petit aambt* • <fe Mgea, «vaimt bmucoap «Itéré le ooMraw » Mdrt poar «a priadra m» tout-4-bit /liflbraM > «t nMbéaof : car oapottoitdts habHt fort étroitt et (juin’iiUoàtot pu j«Hqa’à la ceinture ;«t«««|i4. • «toit èooora pkM MKMMtnMKK c’«t qu’on vmU, de toulian mjmnl mt-dànut tantôt use trfe• longue pointe rekvéV en forme de egroe Uotot » placéeobliqueiBeDtcoaNBeoelleda griffon, à qui • die tient lieu de griffe. OanoramoU cm ooraea des poutainet. Et aiteodo que c’etoit une dross > fort malMante coatraire même à la coofor̃ mation des pieds, le seigneur Roi de France, » Charles fit publier daoa Paris, à ton de trompe, ̃ défenses d’user à l’avenir de cette chautture, « aux cordonniers de confectionner ou de ven ! • dre des souliers ou des bottes ainsi terminés en pointe, parce que le Pape Urbain V les avoit • proscrits à Rome sous des peines très-sévères. • Parmi tant de modes dont le sort fut toujours de n’avoir qu’une courte durée on en trouverait difficilement une plus bicarré qui se toit perpétuée pendant un auui long espace de temps. Mais en voilà assez sur cette matière.

La Chevelure.

Il. A la même époque où commença le règne deapigaces, les François, et surtout les militaires, étoient en possession de porter de longs cheveux. On sait qu’anciennement les Gaulois se distinguoient des autres peuples par leur chevelure, et Pline nous apprend que c’est à cause de cela que toute la Gaule fut appelée Chevelue. Il est pourtant vrai que, sous la monarchie des Francs, il n’y avoit que,le Roi et les Princes du sang qui eussent le droit de porter de longues chevelures la preuve en est que, pour les déclarer incapables de régner, on leur coupoit les cheveux d’où l’on peut conclure que le reste de la nation ovoit la tète rasée, ou qu’il ne lui étoit permis de porter que des cheveux très-courts. Mais il paroit qu’à la fin de la seconde dynastie, lorsque le territoire françois fut partagé entre une infinité de petits souverains, ceux-ci, non contens de succéder aux droits régaliens, voulurent encore -participer à la prérogative royale d’avoir de longs cheveux et qu’insensiblement il n’y eut point de petit possesseur de fief qui n’affectât de se parer de cette marque de distinction, pour mieux trancher du souverain. Quoique cette chevelure n’eût rien de ridicule ni d’indécent elle fut cependant vivement combattue, par écrit et de vive voix, par les évêques du xii.’ siècle les plus éminens en doctrine et en sainteté, comme contraire au précepte de l’apôtre S. Paul, qui défend aux hommes de laisser croîtra leurs cheveux Yir si comam nutriat ignominia est illi.