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̃ PJtiE.FATIO. Sp*t <N.p.j t r P, r ~l t à Goaid t c e t n s s n .1 s i n i J j Kpidoba abb.t. OU Y Victor et Alexandre, m disant élu» 5 mai» Frédéric t m larda pat à manifester la prétention qu’il avoit 1 de décider l’affaire de sa pleine autorité alléguant j l qu’à lui seul, comme Empenor des Romains «p- 1 partenoit le droit de confirmer ou de casser l’éieo- 1 tion du souverain Pontife. Le Roi de France, très-éloigné de reronnoltce dans l’Empereur ce droit < exorbitant, s’aperçut alors que cette conféreooe 1 n’étott qu’un piège qu’on lui avoit teddu ; et rom- 1 pant aussitôt toute négociation, il retourna dans ses 1 états. Les lettres de Frédéric, relatives a cette affaire, sont les plus importantes de celles que nous avons 1 recueillies au nombre de 26. < 1 XI. L’instrument dont se tervit, dans cette négociation, l’Empereur Frédéric, fut Henri -le- t libéral Comte de Troyes ou de Champagne < qui, étant beau-frère et gendre dù Roi Louis-le- t Jeune, dont il a voit épousé une des fille., jouis- 1 soit d’un grand crédit à la cour ; étant d’ailleurs, 1 du côté de sa rr.ère, née Princesse de Carinthie, parent ou allié de l’antipape Victor, Henri nedemandoit pas mieux que d entraîner le Roi dans son parti, qui étoit celui de l’Empereur. C’est la raison pour laquelle nous avons recueilli ses lettres à la suite de. celles de Frédéric et encore pour transmettre à la postérité tes éloges que les savans les plus distingués de ce temps-là Jean de Salisbury, Nicolas de Moutier-Bamei et Philippe abbé de 6onne-Espérance consacrèrent à la mémoire d’un Prince recommandable par ses largesses <Mvers_les gens de lettres, et par la culture a&sidue jdes arrç libéraux, dont, au rapport de ces écrivains, il faisoit ses délices. XII. Pierre, d’abord abbé de Moùtiers-ia-Celle, qui fut fait ensuite abbé de S. Remi de Reims l’an 1162 et I’a.n 1 181 évéque de Chartres jouissoit d’une si haute réputation de science et de religion, que l’archevêque de Reims, Henri de France lui con6oit quelquefois le soin de son diocèse, et le Pape Alexandre III la connoissance de presque toutes les affaires du pays qui étoient portées au tribunal du souverain Pontife. C’étoit un homme rigide observateur des devoirs de son état et trèszélé pour ta propagation de la discipline monastique, non seulement en France, mais encore dans les pays éloignés, tels que le Danemarck mais aussi très-peu au courait des affaires de ce monde De là vient que parmi ses lettres, qui surpassent le nombre de 170, dont nous avons plusieurs éditions, nous n’en avons choisi, pour entrer dans notre Collection que 25, concernant, en grande partie, ou la ville de Reims, ou les affaires de la métropole. Ici se termine le tome XVI et la Collection des monumens, en tout genre concernant l’histoire des Rois Philippe l." Louis-le-Gros et Louisle-Je une. Quelque nombreux qu’ils soient, on trouvera peut-être qu’il y «o dmonm «W pajwAt cmienJmtium, Viçtarit tçiUcet H iUmmiri mtritis, tekimoti /6m» tmpmm*. «d Itmim éedvcia m «t, mt «rrogaïUer êieerH Frédéric** solhu Momaaonm Impentoris /ta eue summomm Pontifiatm fûptionet confirmai* vei irrita deeknn. Q*fm eju» mtperbiam admirattu Lwhtocm, pmratos «I sibi laqueos évadent, vrloctssintuai, tntfuit historiens VùtWiacentù, equum, cui insidebat reducens, protinus ire perrexit. Scripta porta â Frédéric* eadere literm prwcipuum locum obtinent inter tas 26 quai variù i coïièstionibus deprompttu reprœsentomu. .XI. £»J» **9<>tio Frederinu minùtaio tout est Benriei, Tncensù seu Campant* Comitis, qui, ciim etset Regina Franconm frater et imam jUiarum Régis Ludovici VII duxistet in matrimonium, ingmli poltebat ayetoritate in aula regia et dm insuper rx mattrno génère i Principibus Carinthiœ deaueto Benricus offinilate conjunclus esset cvm antipapa Victore, haud illibentrr in ipsius et Imperatoris parte* Hegem perIrawiuft Ludovicum. I toque post epistolas Frederiçi, literas etiam Henrici cotligendas censuithiis, prasertim cùm cffiisatn <̃ « in viros literato» Uberalitatem deditumque librralibus studiis ipsius animum laudibus extulerint 11 qui primatum gerebant lunc in rrpublica literaria, Joannrs Saresberirnsis Nicol&us Aremarensis monachus Philippus BorupSpei nbbas, quorum prarcotvis tnemoriam inclyli Principes exnrnare dignum duœtmus. XII. Ed vigrbat scirntia- rt rrligionit opiniione Petrus Cellensis monasterii abbas, qui far tus est anno 1 1 62 abbas S. Remigii Rernensis et anno fi 81 Carnotensis rpiscopus, ut operâ ejus quandw/ue in diœcesi administranda uteretur llenrici Ri menais archiepiscopus et Alexandrr III Papa prudentiœ ejus de/inienda committercl plrraque ad Romani Povtificis audirntiam perlata regionis illius nrgolia. Yir siquidrm eral professionix suœ obscrvanlissimus ri moiiasi ticœ disciplina non in t’rancia soliim,’srd in rrmolis etiam regionibus in Dama preesertim, propagalor indefessus, al vert) modicm in rerum mundanarum lurbinibus rersatus. Il me est quàd ex rpistolis rjus quas habemus plus quant 170, muUolirs prelo sidijrclas, haud plurei qwim 25 srlegerimus nostram in Collectionem inducendas, in quibus de Remensi potissimùnt urbe et drecclesiaslica Remensi provincia agitur. His claudimus monumcnùs tomum l hune XVI ac prœterea Collectionem omnis generis documentorum ad historiam regnantum Philippi I Lut dovici VI, ac Ludovici Vil pertinentium, Vegrandis etïamsi ideatur