blique, et qu’en aucun cas, nos discussions intestines ne doivent tourner au profit des réactions monarchiques. »
Les hommes du comité de l’Équilibre républicain sont en quelque sorte les théoriciens de l’idée mise en pratique par les membres de l’Union :
« La guerre civile n’a pu être évitée.
« L’obstination de l’Assemblée de Versailles à ne pas reconnaître les droits légitimes de Paris a amené fatalement l’effusion du sang.
« Il faut maintenant aviser à ce que la lutte qui jette la consternation dans le cœur des citoyens n’ait point pour résultat la perte de la République et de nos libertés.
« À cet effet, il s’agit qu’un programme, nettement déterminé, ralliant dans une pensée commune l’énorme majorité des citoyens de Paris, mette fin à la confusion des esprits, à la divergence des efforts.
« Les citoyens soussignés, réunis sous la dénomination d’Union Républicaine pour les Droits de Paris, ont adopté le programme suivant, qui leur paraît exprimer les vœux de la population parisienne :
« Reconnaissance de la République :
« Reconnaissance du droit de Paris à se gouverner, à régler, par un conseil librement élu et souverain dans les limites de ses attributions, sa police, ses finances, son assistance publique, son enseignement et l’exercice de la liberté de conscience ;
« La garde de Paris exclusivement confiée à la garde nationale, composée de tous les électeurs valides.
« C’est à la défense de ce programme que les membres de l’Union veulent consacrer tous leurs efforts, et ils engagent tous les citoyens à les aider dans cette tâche en faisant connaître leur adhésion, afin que les membres de l’Union Républicaine, forts de cette adhésion, puissent exercer une