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guerre d’orient

état de décomposition politique et presqu’impuissante au point de vue militaire, n’aurait pu se défendre avec la moindre chance de succès contre un aussi formidable agresseur que la Russie.

N° 448. Théâtre de la guerre d’Orient.
(voir page 154)

1854. 22 avril, bombardement d’Odessa ; 14 sept., débarquement des Alliés à Eupatoria ; 20 sept., bataille de l’Alma ; 26 sept, et 26 oct., combats à Balaclava, 5 nov., bataille d’Inkerman. — 1855. 8 sept., Prise de Malakoff. — 1856. Traité de Paris.

Livadia, Résidence des empereurs de Russie.


Or le terrible Nicolas Ier, le souverain qui, depuis un tiers de siècle, trônait dans sa majesté solitaire comme une véritable divinité, ce maître réputé invincible menaçait alors l’empire ottoman, et ses troupes avaient déjà pénétré dans les principautés Danubiennes. La ville depuis si longtemps convoitée de Constantinople n’eût été pour lui qu’une proie facile, si les puissances occidentales, la France et l’Angleterre, n’étaient intervenues pour dé-