voyageurs à faire un détour par le nord et à traverser deux fois le diaphragme montagneux, à l’est par la route afghane de Kabul et du col de Bamian, à l’ouest par la trouée de Merv et les autres cols du Seuil des Turkmènes. Plusieurs voies naturelles s’ouvrent, au contraire, du bassin de la Caspienne et de l’Aral vers la Chine, les unes franchissant les Pamir, très pénibles d’accès et cependant praticables, les autres contournant le Tian-chañ et difficiles uniquement à cause de la longueur du trajet. De ce côté du nord, dans les steppes, la route, est largement frayée pour des nations entières.
D’après une photographie de Sven-Hedin.
Au sud, il est vrai, il pourrait sembler que les prodigieuses barrières des Pamir ou « plateaux glacés » fussent de nature à empêcher