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MATHÉMATIQUES ET MATHÉMATICIENS

Nous avons surtout étudié les savantes professionnelles, qui ont consacré aux études scientifiques la plus grande partie de leur vie, mathématiciennes, physiciennes, naturalistes et philosophes. Puis sont venues les simples curieuses qui, à l’occasion, ont dit leur mot sur les sciences ; les collaboratrices qui ont aidé les savants, discrètement et activement ; les professeurs, les vulgarisatrices, modestes et utiles ; enfin les protectrices, princesses ou riches bourgeoises, qui ont fondé des prix dans les académies ou répandu leurs bienfaits sous d’autres formes. Les unes et les autres, par des moyens divers, ont exercé une heureuse influence sur le progrès des sciences.

Deux notes, provenant d’une collaboration variée, terminent le livre. Dans l’une, nous avons réuni des opinions opposées sur cette question : Si la femme est capable de science. La seconde note est formée de Menus propos sur les femmes et les sciences, aperçus divers, citations, anecdotes, pensées, etc. »

SONS

Ayant remarqué, un jour qu’il passait devant un atelier de forgerons, que les sons des marteaux formaient la quarte, la quinte et l’octave, Pythagore eut l’idée de peser les trois marteaux et, des rapports de leur poids, il conclut une théorie mathématique de l’harmonie des sons.

On sait que le même philosophe a, dit-on, composé la table qui fait le désespoir des petits enfants, et, ce qui est plus important, qu’il a découvert le carré de