livre, il reconstitua peu à peu toutes ces sciences à sa manière. Il a conservé et publié ses notes, pleines d’aperçus nouveaux et tout à fait personnels.
Le mathématicien, du flamand Bol, est au musée du Louvre. Le savant, en noir, tient d’une main une règle et de l’autre il montre une figure géométrique ; il est grave et semble méditer. — Il y a aussi un mathématicien, de Vélasquez, au musée de Besançon.
Lorsqu’en 1826, Abel, mathématicien suédois, vint à Paris voir nos savants, il était coiffé d’une casquette étrange qui lui nuisit beaucoup.
Abel, mort jeune, avait du génie : c’est lui qui a découvert les fonctions dites abéliennes et établi l’impossibilité de la résolution algébrique des équations de degré supérieur au quatrième.
Dans un cours public, le professeur, M. Lefébure de Fourcy, écrivant au tableau d’après ses notes une très longue formule, dut s’excuser en disant : « Messieurs, j’ai oublié le dénominateur à la maison. »