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MATHÉMATIQUES ET MATHÉMATICIENS

les chiffres modernes. Citons encore les Algébristes italiens, Léonard de Pise, qui fait le commerce en Orient au douzième siècle, et Lucas de Burgo (quinzième siècle).

IV. Le seizième siècle. — La science reprend enfin son essor, et les grandes découvertes se préparent.

Le Polonais Copernic (1473-1543) propose le véritable système du monde et en montre l’admirable simplicité.

L’Italien Cardan (1501-1576) établit la formule de résolution des équations du 3e degré ; il tenait la règle de Tartaglia.

Viète (1510-1603), né dans le Bas-Poitou, entrevoit les propriétés générales des équations, résout par l’algèbre les problèmes de géométrie et complète la trigonométrie.

L’Écossais Neper (1550-1617), inventeur des logarithmes, double, pour ainsi dire, la vie des calculateurs.

Harriot (1568-1621), d’Oxford, trouve les relations entre les coefficients et les racines des équations, et il calcule les racines entières et fractionnaires.

Galilée, de Florence (1564-1642), étudie le pendule, découvre les lois de la chute des corps et des projectiles ; il confirme le système de Copernic, par ses observations astronomiques.

V. Le dix-septième siècle. — Ce siècle, aussi grand dans les sciences que dans les lettres, nous donne d’une part la géométrie analytique et le calcul infinitésimal, de l’autre les lois de Kepler et de l’attraction universelle.