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résumé de chacun de ses romans. Notre but est de rendre ainsi plus aisément compréhensibles nos considérations sur la simplicité des procédés, le naturel des personnages, l’humour et les idées d’un auteur que le lecteur n’a peut-être pas pratiqué. Mais il ne faudrait pas juger de l’intérêt de ces ouvrages délicieux par nos brèves et sèches analyses. Elles ne conservent rien d’un attrait qui résulte plus de la malice des réflexions et de l’acuité de l’observation que des péripéties du récit. On ne peut faire passer que bien peu de chose du charme de Jane Austen dans une étude de ses œuvres ; il faut les lire pour en goûter tout l’agrément, et notre petit livre ne vise qu’à inspirer à nos compatriotes le désir de les mieux connaître.

Il nous reste à adresser tous nos remerciements à MM. L. Morel et Verrier, professeurs à la Faculté des Lettres de Paris, pour leurs bienveillants encouragements à entreprendre cette étude ; et à exprimer à MM. E. Legouis et A. Koszul, professeurs à la Faculté des Lettres de Paris, notre très vive reconnaissance pour l’intérêt qu’ils ont pris à notre travail et les précieux conseils qu’ils ont eu la bonté de nous donner.