Savez-vous que j’étois un compère autrefois?
On a parlé de nous.
Ah, Monsieur, je vous crois.
Dis-nous , à qui veux-tu faire perdre la cause ?
A personne.
Pour toi je ferai toute chose.
Parle donc.
Je vous ai trop d’obligation,
N’avez-vous jamais vu donner la question ?
Non, & ne le verrai, que je crois, de ma vie.
Venez, je vous en veux faire passer l’envie.
Hé ! Monsieur, peut-on voir souffrir des malheureux ?
Bon, cela fait toujours passer une heure ou deux.
Monsieur, je viens ici pour vous dire...
Mon père.
Je vous vais, en deux mors, dire coure l’aftàire.
C’eft pour un mariage; ôc vous faurez dahord
Qu’il uc tient plus qu’-î vous , & que tour cil d’accord.
La Fille le veut bien. Son Amanc le reljnrej
Ce que la fille veut. Je pcre le dcfire.
C’eit â vous de juger.
DANDIN se r'asseyant.
Mariez au plutôt.
Dès demain , si l’on veut; aujourd’hui , s'il le faut»
L ï A N D R E.
Mademoiselle , allons , voilà votre Beau-père »