Page:Rachilde - La Marquise de Sade, 1887.djvu/385

Cette page a été validée par deux contributeurs.

XII

 
 


Et l’année lugubre de son double veuvage écoulée, sa vie s’épanouit en des exagérations à travers ce que les philosophes du siècle appellent la décadence, la fin de tout. Avec amis, parasites ou amants, elle courut dans les lieux mal famés qu’on lui vantait comme endroits recélant de fortes horreurs, capables, en ébranlant ses nerfs, d’étancher sa soif de meurtre. Après la Gazette des Tribunaux, les comptes rendus des journalistes mouchards ; la Morgue ; les romans naturalistes ; les musées de cire du boulevard ; les exploits des empoisonneurs spirituels, il restait encore les brasseries de femmes