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liquere) ſymbolum fuiſſe. » Mais ce que dit Érasme n’est pas dans Asconius, qui remarque simplement que l’A marque absolution, le C condamnation, et N. L., non liquet, c’est-à-dire, comme le dit Rabelais : « le cas n’eſt encores liquidé. »

Page 366, l. 20 : Ie vous demande en demandant. Dicton qui forme trois vers. Le premier est répété au commencement du prologue du Ve livre.

L. 24 : En penſaroys. Dans le pays, dans la province des pensées. Rabelais a toute une géographie de ce genre à son usage. C’est ainsi que plus haut (t. I, p. 27) il a appelé Bibaroys le pays des buveurs.

L. dernière : De Callimachus, & de Pauſanias. Voyez l’hymne sur Délos et le Xe livre de Pausanias (32) où il traite de la Phocide.

Page 367, l. 6 : 9720. ans. Ce total résulte de (4 20 1) 3 8 5.

Page 368, l. 4 : Epitherſes. Ce récit est tiré du traité de Plutarque, Des oracles qui ont cessé, XXVI. Il est traduit si littéralement que Rabelais a mis Thamoun quand ce nom est complément et, par conséquent, à l’accusatif dans le texte grec, et Thamous quand il est sujet.

Page 369, l. 26 : Herodote. Voyez liv. II, c. 145.

L. 26 : On tiers liure de la nature des Dieux. Voyez c. 22.

Page 370, l. 4 : Ses brebis, mais auſſi ſes bergiers.

...Pan curat oves oviumque magistros.

(Virgile, Églogues, II, v. 33)

L. 9 : Noſtre vnique Seruateur. Cette interprétation est ancienne. Du Fail, qui l’expose tout au long dans son Epiſtre de Polygame à vn Gentilhomme contre les athees (t. II, p. 339), commence ainsi : « I’ay ſemblablement penſé eſtre de mon deuoir, vous parler d’vne hiſtoire grande & illuſtre, que Plutarque raconte au liure de la ceſſation des Oracles : laquelle, au iugement d’Eu-