L. 22 : En Saluſte. Voyez Conjuration de Catilina.
L. 30 : Le clous de Seuillé… Voyez t. I, p. 103.
Page 354, l. 10 : A deux doigtz pres de la mort. Cette réponse est attribuée par Diogène Laërce au Scythe Anacharsis.
L. 16 : Ne crains rien que les dangiers. Panurge dit encore plus loin (p. 464) : « Ie ne crains rien fors les dangiers. Ie le diz touſiours. Auſſi diſoit le Fran archier de Baignolet. »
Ie ne craignois que les dangers.
Page 355, l. 25 : Celle qui feroit on port. Voyez pour ceci et pour ce qui suit Diogène Laërce, c. 8.
Page 356, l. 7 : Portius Cato. Voyez Plutarque, Marcus Cato le cenſeur, XVIII.
L. 17 : Guaillard comme vn pere. Nous trouvons plus loin, p. 422 : Aiſes comme peres ; et dans ce dernier passage il s’agit du bon temps que se donnent les moines. C’est ici, selon nous, une locution analogue, mais employée ironiquement : « Tu seras pendu ou brûlé, gai comme un moine. » Selon Le Duchat « gaillard comme vn pere » est un équivalent de :
...Cent fois plus gay que Perot.
ou de « guay comme Perot. » (Henri Eſtienne, Apologie pour Hérodote, c. XVI, t. I, p. 330) ; et ces diverses locutions signifient toutes : « gay comme papeguay, » c’est-à-dire « comme un perroquet, » expression employée plus loin, p. 501, par Panurge. Quant à Burgaud des Marets, s’emparant d’une opinion abandonnée par Le Duchat, il explique la phrase qui nous occupe par : « Hardiment brûlé comme un hérétique, » en prenant gaillard dans le sens adverbial et en expliquant comme un père par « comme un patarin ou hérétique, ainsi nommé du Pater. » « Personne ne croira, dit-il gravement, que les perroquets ou les, pinsons, pas plus que