Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/280

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
272
commentaire.

détail n’est donc point sans vraisemblance ; mais il faut se garder de partir de là pour identifier Calvin avec Dindenault, comme le fait Éloi Johanneau, et pour voir dans le débat entre Panurge et le marchand de moutons la dispute des catholiques et des calvinistes au sujet de l’agneau divin mangé dans la sainte cène.

Page 291, l. dernière : Nouueaulx Henricus. « Les Henris, monnaie d’or frappée par Henri II seulement, le furent pour la première fois en vertu d’une ordonnance de 1549 (31 janvier 1548, v. st.) ; une seconde émission eut lieu en 1551. » (Cartier, numismatique, p. 347)

Page 292, l. 19 : Clericus vel adiſcens. « Clerc ou étudiant. » — « Dindenault, jaloux de montrer sa science, observe Burgaud des Marets, dit que les mots latins ita et vere (oui, vraiment) signifient choux, poireaux. » Il est difficile en effet d’expliquer autrement ce passage ; mais il doit y avoir quelque jeu de mots que nous ne comprenons plus. Vere fait probablement allusion aux poireaux qui sont verts.

Page 296, l. 17 : Le plus ſot… animant. — Ηάντων ναὶ τῶν τετραπόδων ϰάϰιστον ἐστι.

Page 297, l. 28 : Thibault l’aignelet ?… Regnauld belin. Le premier est le berger de la farce de Pathelin ; le second est, suivant les commentateurs, le Regnault de la chanson citée par Rabelais, t. I, p. 152, l. dernière ; mais cette conjecture est fort douteuse.

L. 30 : Tour de vieille guerre.

C’eſt tour de vieille guerre.

Page 298, l. 17 : Mihi vindictam. « A moi la vengeance… » Allusion à ce passage de S. Paul (Épître aux Hébreux, X, 30) : « Scimus enim qui dixit : Mihi vindicta, et ego retribuam. »

Page 299, l. 14 : As de treuffles. « Le nez de mon bisaïeul était absolument pareil aux nez de tous les