Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/257

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
249
tiers livre, t. ii, p. 135-141

L. 20 : A la paſſion qu’on iouoit à ſainct Maixent. Voyez t. II, p. 315.

L. 30 : A l’exemple de Caton le Cenſorin. « Eodem ludos florales, quos Messius ædilis faciebat, spectante, populus ut mimæ nudarentur postulare erubuit : quod cum ex Favonio, amicissimo sibi, cognovisset, discessit e theatro, ne præsentia sua spectaculi consuetudinem impediret. » (Valère Maxime, II, 10)

Page 137, l. 23 : Il n’eſt… coqu, qui veult. Des Périers (Nouvelle 5), citant ce discours de mémoire, l’attribue à Pantagruel : « Et bien, s’elle vous fait cocu après, le plaiſir vous demeure touſiours, ie ne dis pas d’eſtre cocu, ie dis de l’auoir depucelée. Et puis vous auez mille faueurs, mille auantages, à cauſe d’elle. » — La Fontaine a énuméré ces nombreux avantages dans son conte de La Coupe enchantée.

L. 31 : Couillon flatry. Dans l’édition de 1546, cette liste est sur trois colonnes. Voyez ce que nous avons dit, p. 246, note sur la l. 12 de la p. 128.* La liste de 1546 contient un certain nombre d’épithètes qui ne figurent pas ici, mais que nous aurons soin de recueillir dans le Glossaire.

* Couillon mignon. L’espèce de litanie, ou plutôt de blason, qui commence ici n’est pas sans analogie avec le blason de Triboulet fait par Pantagruel et Panurge (t. II, p. 181). Burgaud des Marets a cru qu’il existait de grandes différences, quant à l’ordre des mots do cette liste, entre la première édition où elle est imprimée sur trois colonnes, et celle de 1552, que nous avons suivie et où elle l’est sur deux. Cet ordre est cependant absolument le même ; mais il faut avoir soin de lire ligne à ligne et non colonne à colonne, de sorte que si l’on réimprimait ceci en un texte suivi il faudrait mettre : Couillon mignon, Couillon moignon, c. de renom, c. pâté, c. naté, etc.

Page 141, l. 11 : L'anneau de Hans Carüel. « Voici la généalogie exacte du Conte de l’Anneau de Hans Carvel. L’invention en eſt due à Poge… Qu’on liſe la 133 de ſes facéties, intitulée Viſio Franciſci Philelphi, on reconnoîtra que Rabelais… n’a fait que mettre le nom de Hans Carvel à la place de celui de Philelphe. On trouve enſuite ce conte dans la onzième des Cent nouuelles nouuelles… L’Arioſte eſt le troiſiéme qui l’a mis en œuvre à la fin de la cinquième de ſes Satires… Un anonyme qui fit imprimer in-16, à Lyon, en 1555, un recueil de plaiſantes Nouvelles, a employé ce conte dans la XI. Celio Maleſpini l’a auſſi employé, p. 288, de la ſeconde partie de ſes Ducento Novelle, imprimées in-4, à Veniſe l’an 1609… La Fontaine, en 1665, habilla joliment en vers la proſe de Rabelais… Enfin, pour couronnement de l’œuvre, on a eſſayé de le mettre