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134 COMMENTAIRE.

Mots qui, dans les rituels, indiquent les cas où l’ofE- ciant doit retirer ce vêtement.

L. 7 : Tn jiatutls ordlnis. « Dans les statuts de l’ordre, j)

L. II : // me faicl le corps tout ioyeiix. Dans Le moyen de parvenir (p. 70), un religieux « va prendre vn mouton mignon, qui eftoit au préau, & l’enueloppa de Ion froc ; puis vint à fon père, & le lui montra. Ce mouton bondiflbit, fautoit, faifoit l’enragé. « Eh bien ! mon père, que dites-vous de cela.^ l’eftois iadis vn mouton, comme celui-là ; auiourd’hui i’ai le froc, qui me fait ainfl pétiller ! »

L. 19 : Creux comme la botte falnSl Benoift. « C’est ainsi qu’est appelée la grande tonne de Saint-Benoît qui est à Bologne, et botta en italien signifie une bou- teille, du latin butta. » (Les Rabelais de Huet. p. 29)

L. 21 : De tous poijfons, fors que la tanche. La suite de ce proverbe est, ainsi que l’indique Estienne {Précellence du langage françois^ p. 181) :

Prcn le dos & laide la panche.

Mais le moine passe, sans achever, à une autre idée. Du Fail, dans ses Propos rustiques^ dit (t. I, p. 108) : « De tous poiffons, fors de la Tenche : prenez les ailes d’vn Chapon, neantmoins qu’aucuns docteurs dient d’vne garce. »

L. 23 : Quand on meurt le caiche roidde ?<< On tient par une plaifante tradition que l’éreftion après la mort arrive à ceux qui ont joui d’une religieufe, ce qui a donné lieu à ce vers. Qui monachâ potitur^ virgâ ten- dente moritur, l’apporté premièrement par Joannes Vincentius Mctulinus fur le 18. chapitre du grécifme d’Ebrard & depuis par Leonellus Faventinus c. 75, 2. partis Praclicœ mediciiialis, cité par H. Kornma. C. 5. de linea anioris^ p. 123. Le même Metulinus rapporte le vers de cette autre manière : Arreclus moritur mona- châ quicumque potitur. « (Le Duchat)

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