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126 COMMENTAIRE.

Sur les difFérentes localités où est révérée Notre-Dame, voyez Estienne, Apologie pour Hérodote, ch. XXXVIII, t. II, p. 264.

L. 1} : Si bien qu’on n’en peut fauluer vn fcul brin. On prétend qu’il fut au contraire miraculeusement garanti et que le feu n’ei\ consuma que le reliquaire. (Guichenon, Histoire générale de la maison de Savoye. t. I, p. 95)

Page 108, 1. 18 : Sans les femmes &• petit^ enfan^. Voyez, ci-dessus, p. 107, la note sur la p. 65, 1. 25.

L. 22 : Es geftes des quatre fili Haymon. Voyez chap. xxvil, XXX et XXXI. Frère Jean des Entoni- meurs, n’est pas non plus sans rapport avec Rainouard au tinel, personnage de la chanson d’Aliscans qui, lui aussi, fut moine, comme le témoigne le Moniage Rai- nouart. Il s’escrime de son tinel^ qui n’est autre chose qu’un gros sapin ébranché, d’une manière aussi redou- table que frère Jean du bâton de la croix ; aussi le savant éditeur d’Aliscans^ M. Guessard, n’hésite-t-il pas à dire (préface, LXIl) : « Nous allons jusqu’à croire que le crayon de Rabelais n’aurait point dédaigné certains traits de cette figure. »

Page 109, 1, 2^ : Attendent graijler des cliafiaines, efcript au foyer auec vn hafton bruflé d’vn bout… Jean le Houx a imité ce petit tableau (vau de vire xxxv) :

Auecqiics leurs compères Et voifins, en hyuer, En brazillant les poires, S’artoyent a deuifer ; Chacun faifant du temps pafl’é

Quelque beau compte ; Se recreans, fans mal talent, Honneftemcnt.

L’auteur des Contes d’Eutrapel setnble aussi se rappe- ler ce passage, lorsque faisant le portrait d’un peureux il dit : « neparloit de la guerre qu’aux bonnes femmes, en cuifant des chaftaigncs aux cendres. » (t. il, p. 153)