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GARGANTUA, T. I, P. 57-58. 103

gaifier. » Traité de Jean de Garlaiide, que Rabelais enrichit ici des commentaires d un grand nombre de scoliastes pour lesquels il invente des noms bizarres et ridicules.

L. 32 : De modis fignificandi non erdt fcientia. « Il n’y avait pas de science relativement aux modes de signifier. »

L. 34 : Le compojl. « Le comput, » considéré comme une science indispensable aux ecclésiastiques^ et dont il existait plusieurs traités qu’on enseignait dans les écoles : « Vng frère du fuppliant, qui va à l’efcole & alloift eftudiant le Compouft. » (Lettres de rémission de 1472, citées par Ducange au mot Com- put us.)

Page 58, 1. 2 : Et fut l’an mil ^udtre cens & vingt ^ de la verolle que luy vint. Ceci est la reproduction à peu près textuelle de deux vers de l’épitaphe de frère lehan VEuefque, cor délier, natif d’Orléans ^ par Clément Marot :

Cy gift, repofe & dort leans

Le feu euefque d’Orléans,

l’entens l’euefque en fon furnom,

Et frère lehan en propre nom,

Qui mourut l’an cinq cens & vingt,

De la verolle qui luy vint.

L. 5 : Hugutio. Hebrard Grec if me ^ le doclnnal, les pars, le quid eft, le fupplementum^ Marmotret de mo- ribus in menfa feruandis^ Seneca de quatuor virtutibus cardinalibus^ Pajfauantus cum commento. Et Dormi fecure pour les fejîes. — Hugutio a écrit une grammaire. — Grecifmus est le titre d’un traité de philologie grecque en vers, composé en 11 12 par Ebrard de Béthune. — Le doctrinal est le fameux doSir’inale puerorum composé vers 1242 en vers léonins par Alexandre de Villedieu. — Ees pars sont un traité des parties d’oraison ou par- ties du discours. — Le quid eft. « qu’est-ce ? » est un livre élémentaire par demandes et par réponses. — Il est assez difficile de savoir au juste ce que c’est que le