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mêlèrent ; j’en espérai un Adonis. Elle resta ensuite immobile et moi aussi ; elle fit une copieuse ablution ; je me rafraîchis le vit et les couilles, puis nous nous recouchâmes ; je la réenconnai. Je fus là plus d’une heure, lui suçant ses boutons de rose, lui dardottant et lui faisant dardotter sa langue, la faisant déchargeotter, pâmoter, chatouilloter mes couilles… Je ne pouvais me résoudre à déconner… Tout à coup, ma fille, que je croyais épuisée, se met à trémousser du cul, à convulsionner du con, comme faisait autrefois sa mère, mais mieux que celle-ci. Je rebandai raide, mais loin de la décharge… de sorte que je la limai tant qu’elle voulut… Elle me disait : « Papa, je ne parlerai pas d’un Vitnègre qui n’a de plaisir sur une femme qu’autant qu’il brutalise sa monture, mais vous foutez plus tendrement, plus délicieusement que Timon ne caresse, vous limez mon con comme un dieu… Ah ! à votre intention cette décharge-ci… papa… papa… fourgonne, tu es dans le con de ta fille ; remue du cul, papa, tu me fous… tu m’enconnes… fous, bougre, fous ta fille, incestueux jean-foutre… enfonce… dans le conin de ta… fille… pâmée !… » Elle resta comme morte pendant une longue décharge.

Je la relimai, voulant décharger aussi pour la dernière fois de cette nuit-là ; elle se ranima : « Fous, maquereau, je suis ta putain, ta raccrocheuse, ta sacrée salope…, ta passionnée fouteuse, ta tendre fille… Engrosse-moi (remuant du cul avec fureur), mets-moi dans le con un garçon, une garce… Si c’est une fille, tu la dépucelleras ; si c’est un garçon, il me