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tra d’autres charmes. « Ah ! s’écria Montencon ravi, le beau cul !… il n’est pas inférieur à l’admirable conin. » Elle revenait. « Ah ! le beau con ! il est digne du divin cul… » Quand ma fille fut auprès de nous, il lui baisa le conin, puis se levant (car nous étions restés à genoux pour mieux faire), il l’emporta sur le foutoir en me demandant la permission de gamahucher tous ces charmes-là avant que je la refoutisse… Ah ! comme elle fut gamahuchée !… il lui chatouilla de sa langue la rosette à la faire tressaillir, puis il vint au con ; la belle chatouillée se trémoussa, puis, émettant, elle hennissait comme une jeune cavale dans la vulve de laquelle on insère pour la première fois l’engin terrible et perforant de l’étalon vigoureux. Les fesses potelées de la jument pucelle tremblottent ; elle frémit de tout son corps et répond par l’émission de son hippomanès aux flots de sperme que lui lance le dominateur des haras.

Elle était, ma voluptueuse fille, seulement gamahuchée !… Montencon déboucha, et moi, me précipitant sur ma fouterie cambrée, tenant son cul à trois doigts du foutoir, je plongeai brutalement ; elle ne faisait que doucement osciller, ce qui ne s’accordait pas avec ma ribaude impatience ; je dis à Montencon : « Arrache-lui sa chaussure et chatouille-la-moi sous les pieds !… » Il le fit, mais le coyon s’amusait à les flairer en disant : « C’est Cypris, et le dedans de ses chaussures sent l’ambroisie. — Chatouille donc, jean-foutre !… » Il chatouilla, et au deuxième soubresaut je déchargeai copieusement !… Dans mon extase de plaisir, je remerciai le sort de m’avoir donné une fille