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avais donné pour qu’elle ne portât pas celui de son infâme mari). » Je rentrai, je lavai moi-même avec une éponge les charmes secrets de ma divinité ; il y avait un peu de sang à la rosette et même au conin. « Eh quoi ! ma délicieuse, tu as donc encore souffert ? — Oui, mon cher bourreau, mais le plaisir l’a toujours emporté… même au cul ! » Conquette Ingénue, purifiée, me dit : « J’étais si pressée de jouir avec vous, papa sauveur, que je n’ai même pas pris le temps de vous demander votre sentiment sur ce qui s’est passé entre moi et Timon. — J’ai aussi bien des choses à vous dire là-dessus, mais nous allons souper ; vous avez besoin de repos, ce sera pour demain. » Je lui donnai ma langue, elle me darda la sienne ; je baisai les boutons roses de ses tétons et nous allâmes nous mettre à table.

Pendant le souper, je racontai à madame Brideconin ce qu’il fallait qu’ils sussent de la prétendue mort de madame Poilsoyeux, afin qu’ils ne la compromissent jamais.

Pendant notre repas, le porteur d’eau et sa femme placèrent le lit de ma fille dans mon magasin, et dès qu’il fut arrangé nous y descendîmes ensemble. Ma belle amie me dit : « Je crois que j’aurai peur ; priez madame Brideconin de venir coucher avec moi. — Je vais rester, ma reine. — Ah ! j’aime bien mieux cela !… non pour jouir, mais pour que mon amant papa s’endorme sur les tétons de la femme de Vitnègre, pendant qu’il se morfondra ou qu’il ne foutra qu’un de mes vieux souliers. — Ma divine fille, repris-je, je vais dès ce soir te dire ce que je voulais remettre