Page:Rétif de La Bretonne - L’Anti-Justine ou les délices de l’amour, 1864.djvu/69

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 51 —

je re…dé…charge… fous, sacré bougre, suce, mordille-moi les tétons !… » Je déchargeai délicieusement, à la deuxième émission de ma céleste fille, au fond de son étroit conin. Je me sentis adorablement pincé par ce que le vulgaire appelle le clitoris, et les gens de l’art le bas du conceptoire ou de la matrice ; cet organe de volupté, qui n’est atteint que par un vit long, me suçait le bout de l’engin !… Déchargeant à cette idée délirante en me voyant sur la plus belle des femmes, renversée sur le dos, bien enconnée, se pâmant de plaisir, je fous ma fille, je lui décharge dans le con, nos foutres mêlés peuvent lui faire un enfant tout de moi !… je fais cocu le gueux, le scélérat de Vitnègre ! je fous sa femme, qu’il croit morte !… qu’il n’a jamais foutue !… nous la foutons, Timon et moi, l’un en cul, l’autre en con, tandis que le vil jean-foutre se branle à son intention ; il la croit écartelée par le timon de son exécrable moine et son étroit conin décharge avec nous comme celui d’une princesse foutue par un garde du corps !… Ces idées, rapidement roulées dans mon imagination, doublaient, triplaient ma volupté !

Ma fille me fit déconner. « J’en suis toute pleine, me dit elle, le devant, le derrière : il faut que je me purifie. »

Je courus lui chercher de l’eau tiède chez son hôtesse, madame Brideconin, que je trouvai seule auprès du feu, ses tétons blancs comme neige à découvert ; je les baisai, pris l’eau qui chauffait pour elle. Son mari me dit : « Je viens de le lui mettre à l’occasion de votre fille, madame Poilsoyeux (nom que je lui