Page:Rétif de La Bretonne - L’Anti-Justine ou les délices de l’amour, 1864.djvu/68

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 50 —

Timon enfonça malgré quelques petits cris de ma chère fille, et après de vives saccades, il déchargea en s’écriant : « Foutre !… foutre !… quel cul !… quel plaisir des dieux !… » et il se pâma. Il fut épuisé et de sperme et de forces après ce seul coup ; aussi se rappela-t-il, à mon grand contentement, qu’il était attendu à sept heures. Il laissa l’amoureuse Conquette Ingénue étendue sur le lit, après l’avoir remise sur le dos, afin de lui donner quelques coups de langue au con pour baiser d’adieu ; il alluma sa bougie, sortit et ferma la porte.

Aussitôt je quittai ma cachette et je m’élançai sur mon adorable fille, que les trois dardements de langue avaient émue et dont le con oscillait vivement. « Quoi ! vous étiez là !… — Oui, ma divine, il encule, moi j’enconne !… tu me causes une érection terrible !… — Adoré papa, foutez !… foutez-moi !… (et c’est la première fois de sa vie qu’elle prononça ce mot), je n’en puis plus moi-même. » Elle me saisit le vit et se le mit dans le conin. « Pousse, me dit-elle, pousse, vit divin, vit paternel, émets du foutre dans le con de ta fille ! » En parlant ainsi, elle remuait du cul tellement que je me trouvai bientôt au fond de son conin… Vive la fouterie ordinaire, c’est la meilleure manière des quarante !… J’avais la bouche, la langue, les blancs tétons de ma fille, ses caresses, la vue de son charmant visage, toujours joli au double dans une femme qui fout… ses doux propos : « Cher vit, vit divin, comme il me chatouille le con ! Pousse, bougre, je me pâme, je dé…cha…arge !… du foutre ! ta langue… cher amant… enconneur adorable !… oh !