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avec elle, tétons, cul et con ; je me réserve pour la nuit. — Oh ! ce coup ci serait par-dessus le marché. — Non, j’aime à foutre au lit, à suçotter langue et tétons, à enconner, enculer, tétonner, etc., etc., à mordre, arracher les bouts !… Allez, allez, ayez le vit en l’air, et qu’elle soit bien chaussée, de la brutalité ! »

Vitnègre rentra déculotté auprès de sa femme, toujours tremblante devant lui. « Allons, bougresse, il me faut du plaisir ; vois comme je bande à la vue de ce joli soulier vert ! J’ai entendu hier un jean-foutre qui disait derrière toi qu’il aurait voulu décharger dedans… À bas ce fichu, que je voie tes tétons… comme ils sont jolis, blancs, fermes ; ah ! garce, j’arracherais ce joli bouton, si je ne craignais de les gâter. Quel tour de croupion foutatif !… Trousse, putain, au dessus des reins et du nombril, que je te voie ce mécanisme-là. Marche en avant présentant le con, retourne-t-en en montrant le cul… ah ! le joli mouvement ! continue, garce, à cul et à con, jusqu’à ce que je te dise holà ! » Elle fit ainsi cent tours, montrant alternativement son cul et son con. Cependant le moine disait : « Ce bougre-là n’a pas le vit si gros que moi, et il n’a pu la dépuceler : oh ! comme elle criera cette nuit !… Mais je n’y tiendrai pas, elle crierait à faire venir le voisinage, je la tuerai ; je m’en vais. » Et il sortit doucement, en murmurant : « Elle est à tuer, elle le sera. » Au même instant, Vitnègre dit : « Holà ! garce engarcée ! » et il vint dans le cabinet… « Qu’en dites vous ? dit-il ; la voulez-vous essayer ?… Je bandais à n’en pouvoir plus… Je répondis bien bas pour le moine : « Oui ! » Vitnègre alla chercher