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qui lui dit tout bas : « Ma bru, vous avez de drôles de façons !… — Mon mari, lui dit madame Bourgelat, me fait mettre souvent dessus ; je rêvais, et je l’ai fait ; éveillée, je suis sautée du lit. » Ma mère crut cela.

Cependant le coup porta ; madame Linguet devint grosse et accoucha secrètement d’un fils beau comme Adonis, et elle eut l’adresse de le substituer à un garçon de son fils, cet enfant étant mort en naissant ; c’est de lui dont il sera un jour question sous le nom de Cupidonnet, dit Petit Coq, mon neveu.

Huit jours s’écoulèrent, après quoi, bien remis de mon évanouissement, j’eus un autre rendez-vous ; mais admirez mon malheur : nous avions été entendus d’une grosse tétonnière, notre moissonneuse, qui dormait dans la grange. Comme madame Bourgelat devait venir dans mon lit, Mammelasse, qui m’aimait, car elle se branlait souvent à mon intention, et qui d’ailleurs n’était pas une méchante, se contenta de dire à mon frère de fermer la nuit la porte de sa chambre et de la cacher pour cause. Il le fit… mais jugez de mon étonnement quand, au lieu d’un con soyeux, de tétons ronds et délicats, je patinai une conasse à crins de cheval et deux gros ballons bien gonflés. Elle se le mit, je poussai et j’eus assez de plaisir, mais je fus encore prêt à m’évanouir !

Enfin je le mis à Madeleine dans le grenier à foin. J’allais comme un fou en l’enconnant… mais au troisième coup de cul qu’elle donna… je m’évanouis !