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per, ayant un corset refluant, cachée derrière un rideau de fenêtre, de sorte que l’homme à queue seul lui prend le con, ne voit pas son visage ; elle tient d’une main le vit de son père ; de l’autre, elle retient à l’entrée de sa bouche et presse de ses lèvres le gros membre de Guac, qui décharge et lui lance le foutre au fond du gosier. Fysistère leur dit : « Il faut que je la foute habillée. »

XXXVII. Les six fouteurs des trois foutues. — Agnès, Doucette, la carmélite et la marchande de modes, maîtresse d’Agnès Convelouté, la première en déshabillé de gaze transparente avec le chapeau de mariée, les trois autres nues, sont instruites par Agnès ; six vieillards, le vit en main, nus, endoctrinés séparément par Guac, à l’entrée d’une autre pièce où il les attire les uns après les autres. Le premier est un grand maigre dont le nez touche au menton, vit ordinaire ; le second, gros, très ventru, le nez comme une grosse betterave, le vit long ; le troisième, monté sur de longues jambes sèches, ayant un pain de sucre sur les épaules, le vit gros comme celui de l’homme à queue au moins ; le quatrième, aussi large que haut, le vit de l’oncle d’Agnès ; le cinquième, à la tête monstrueuse, le ventre comme un tonneau, le vit comme celui de Guac ; le sixième est grand, voûté, bancroche, ayant un bourrelet à son long vit. Quant au laid Guac, on voit son vit, gros comme un timon de carrosse, soulevant sa chemise : « Chacun des six monstres crut qu’il allait avoir le plaisir d’être mon bourreau. »

XXXVIII. Fysistère au grand lit, avec ses trois