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vous serrant le vit à poignée, elle déchargerait au double. — Oh ! tu es trop adorable, foutons un petit coup ! — Je m’étais rafraîchi le con, mais tu y remets le feu, cher papa, et le foutre seul peut l’éteindre. Foutons ! enconne ta fille ! mais va doucement, que je décharge plusieurs fois, tout en te racontant quelque chose. »

Elle se renversa sur moi, mit dans son con mon vit, me fit entrer lentement, par de petits coups de cul insensibles. La fraîcheur de l’eau m’avait fait raidir et retardait l’émission ; elle saccada, en s’écriant : « Je décha…arge !… » Elle resta ensuite immobile en me disant : « J’ai oublié de te remettre l’adresse que l’entreteneur d’avant-hier m’a glissée pour l’aller voir et foutre avec lui ; ah ! fourgonne, je redécharge… je pars… ah ! divin père !… » et elle se mit à soubresauter en gigottant comme jamais ne gigotta fouteuse. Après une copieuse décharge, elle reprit : « La voilà ; dis-lui ou écris-lui que je ne vais chez personne, et laisse-lui notre adresse. — Oui, déesse Fututrix ! » lui répondis-je. La Brideconin nous apporta d’excellent chocolat et je partis après les affaires. J’allai chez le futur fouteur de ma fille. Je le trouvai, je lui donnai un mot de Conquette Ingénue par lequel elle lui marquait que s’il avait un mot à répondre, il pouvait tout dire à son père. Je fus bien reçu. Le richard me dit qu’il demandait une maîtresse aimable et qui sût donner en foutant bien du plaisir. « Monsieur, lui répondis-je, ma fille a été mal mariée ; elle peut vous appartenir, à condition qu’elle gardera son logement voisin du mien ; vous y mangerez, cou-