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et nous sommes à présent des personnes ordinaires. — Il faut donc les remettre, dit Trait-d’Amour, pour une interruption de séance. »

Comme on se disposait à sortir et qu’il n’y avait plus de danger de nous faire bandocher, on me pria d’exiger que nos six cons et nos douze tétons fussent mis à l’air et baisés à discrétion pour les adieux ; j’y consentis. Aussitôt Conquette, Tendrelys, Rose-Mauve, Minonne, Connette et la Brideconin furent défichutées, troussées et renversées sur les foutoirs, les deux premières par les quatre dernières, qui se défichutèrent, se troussèrent et se renversèrent elles-mêmes ; on leur lécha le con ; les cinq hommes sucèrent les douze tétons ; les belles prirent, décalottèrent, baisèrent les cinq vits, embouchant seulement le mien en disant : « Vit incomparable, adieu pour huit jours !… »

On allait sortir, quand on vit la belle épouse de Vitnègre se prosterner toute dététonnée en s’écriant : « Sainte et jolie vierge Marie, que Panthère branlait, gamahuchait, entétonnait dans le lit du cornard le bon Joseph, duquel cocufiage provint le doux Jésus, ce bon fouteur de la putain publique la belle Madeleine, marquise de Béthanie, dont le vagabond Jésus était, en outre, le souteneur, autrement le maquereau, lequel, au grand regret de la sainte garce, enculait encore saint Jean, son giton ; sainte et jolie Marie, vierge comme moi, nous vous remercions de cette heureuse journée de fouterie ; faites-nous la grâce, par les mérites de votre fils, de nous avoir un pareil dimanche prochain. Et vous, sainte Madeleine, que