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ture, le remarqua ; je lui tenais les tétons et la priai de me prendre les couilles ; elle me quitte, va vers Connette et lui dit tout bas : « Laisse-toi faire », la trousse, me mène sur elle, lui beurre le con et à moi le vit, lui dit : « Cambre-toi, ma fille ; » et à moi : « Enfilez juste, vous voilà dedans. » Connette se cambra et suivit toutes les indications de son amie, de sorte que, quoique la pucelle fût très étroite, je pénétrai. Trait-d’Amour arriva ; il nous fit ôter de la fenêtre, se coucha sur le ventre au pied du lit, fit étendre sa maîtresse sur le dos, cul sur cul ; il me dit d’enconner, le vit dirigé par la main de sa sœur, et à chaque saccade que je donnais, il me repoussait d’un coup de cul le con de sa maîtresse à me faire avancer d’un pouce. Connette éprouvait des souffrances inouïes. Mais étant parvenu au fond par un violent coup de croupion de Trait-d’Amour, qui ne donna plus que de petits coups de trot de cheval, Connette clignotta de l’œil et bientôt émit avec d’ineffables délices.

» Je crus que Trait-d’Amour allait se jeter sur elle et l’enconner tout chaud. « Non, dit-il, c’est ma future ; si j’avais le bonheur qu’elle me fît un petit de vous, cela ennoblirait ma race. » Et il foutait sa sœur pendant que je refoutais sa maîtresse. Aussi depuis ai-je partagé avec lui ce que j’avais de plus précieux. »