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fut l’avis général. Rose-Mauve et Minonne vinrent se comparer, mais leurs cons étaient loin d’avoir cette physionomie virginale de ceux de ma fille et de Tendrelys. « Vos cons sont aimables, leur dit Trait-d’Amour, cent fois au-dessus des conasses de putains, mais ils ne se peuvent comparer à ces deux conins de houris ! » Conquette se pavana, mais généreuse comme elle l’était, elle prit vite son parti. « Puisque nos cons sont égaux, dit-elle en baisant Tendrelys sur la bouche et lui patinant le con, dépucelez-la, et que votre lieutenant me refoute, s’il en a la force ! » Elle n’avait pas achevé la dernière syllabe qu’elle était enconnée. « Fous-la ! me cria-t-elle, fous la garce !… » J’enfilai la jolie nymphe. Mais prête à décharger, mademoiselle Conquette Ingénue entra dans une fureur érotique, et je compris par là comment les héros de de Sades, sur le point d’émettre, deviennent cruels. L’enconnée s’écriait : « Foutez-moi tous cette putain de Tendrelys ! Brisemotte, ne fais qu’un trou de son cul et de son con !… » Elle déchargea, et un peu calmée, elle se mit à dire : « Pardon, ma petite sœur, c’est le foutre qui me portait à la tête et me rendait cruelle. Qu’on lui conserve son joli petit con toujours puceau… pour les plaisirs de mon papa fouteur… c’est bien assez que le mien soit martyrisé. Allons, pousse, fous, ne me ménage plus ! » disait-elle à son bourreau. Elle se mit à coup-déculer plus fort que jamais, ce qui fit réenconner Rose-Mauve et Connette, dont les culs étaient moins malades que celui de Minonne. Cette bonne sœur de Trait-d’Amour vint me chatouiller les couilles, et j’émis.