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don, vit divin, leurs douleurs m’ont tentée, fourgonne-moi à m’en ôter l’envie, car je ne compte plus que sur toi… voilà monsieur Linguet qui donne son fou…outre… je décha…arge !…, ah ! la sacrée mâtine de Tendrelys ! ah ! reine des putains, tu es jalouse ! viens, viens, voilà des coups de vit dans ton divin conin… Ah ! ah ! ah ! je redécha…arge !… » murmura-t-elle.

Cependant, que faisait Vitnègre ? Il prenait du repos et quelques liqueurs brûlantes, en se frottant aux tétons de ses trois foutues, qui le branlaient pour s’amuser. Tout à coup mademoiselle Linguet dit à son fouteur : « Mais ce bougre est un autre Guac, il faut qu’il me restaure ; qu’on lui lave le vit à l’eau de rose, je veux le téter comme faisait madame Guac du gros vit de son mari. » Nous ne pouvions nous refuser à une proposition aussi raisonnable. On lava le vit monstrueux ; deux des trois garces soutinrent Vitnègre de chaque côté en lui livrant leurs tétons. Rose-Mauve lui chatouilla les couilles et le trou du cul. Trait-d’Amour se coucha par terre sur le dos, sous ma fille à genoux, qu’il enconna. Mademoiselle Linguet baisa cinq à six fois le gros vit, tout en ripostant aux saccades de son fouteur prêt à décharger ; elle emboucha, faisant aller et venir l’énorme vit du bout de ses lèvres de corail au fond de son gosier satiné ; en déchargeant elle mordit. Telle la voluptueuse du serpent géant écrase dans sa gueule la tête de son mâle trop amoureux. Vitnègre mordu se récria de plaisir. Il émit un torrent, quoiqu’il eût déjà émis neuf fois, et mademoiselle Linguet fut inondée de foutre au