Page:Rétif de La Bretonne - L’Anti-Justine ou les délices de l’amour, 1864.djvu/174

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 70 —

dera pas mieux que d’être foutue sans être compromise. Vous arrangerez tout pour qu’elles reçoivent chacune deux hommes, ce qui sera d’autant plus facile que vous n’aurez que les hommes à tromper. »

» Guac admira mon entente et mon économie. Il me promit une soumission entière à mes ordres et me demanda la permission d’appeler ma sœur ou la religieuse pour le branler. Je les appelai toutes deux. Je dis à la carmélite, en lui découvrant les tétons, de prendre le vit et les couilles de mon mari. Je mis ensuite ma sœur en position, troussée jusqu’au-dessus des reins, et comme elle avait le plus joli cul du monde, elle montra le derrière ; je me mis à côté d’elle, troussée de même ; je montrai le devant. Guac, chatouillé par une main douce et jouissant d’une triple perspective aussi belle, y compris la gorge de la religieuse, ne tarda pas à hennir de plaisir. Bientôt il entra en fureur, et il allait enconner la religieuse si je ne lui avais sauté sur le vit, que j’embouchai. Il me déchargea dans le gosier en rugissant. Nous sortîmes tous quatre pour aller danser, et ma sœur, ma cousine et moi nous fûmes reçues avec transport.

» Mes six fouteurs pour la nuit étaient arrivés. Guac, qui se fût bien gardé de me les montrer si j’avais dû les avoir, s’en fit une fête quand ce furent d’autres qu’on allait leur livrer. Il me les désigna : c’étaient six monstres de laideur. Guac trouva le moyen de les faire mettre nus successivement dans une pièce isolée, sous le prétexte de les frotter d’un baume fortifiant.

» Le premier était un squelette décharné, ayant le