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enculeurs vinrent après ; elle fut foutue, refoutue, enclouée, réenclouée et calmée[ws 1]. Mais on n’appela pas monsieur Guac, j’en étais jalouse ; pendant ce temps-là mon père branlait ma sœur ; l’enculage de la religieuse le fit entrer dans une telle érection qu’il la poussa dans un cabinet où je les suivis. Il la renversa et la dépucela. J’insérai le vit paternel dans le joli conin à Doucette, et c’était une fonction nécessaire.

» On lavait la religieuse ; m’étant aperçue que Guac la convoitait, je lui témoignai ma jalousie, qui le flatta ; il me promit de réserver son foutre et son gros vit pour ma bouche en attendant que les enfants m’eussent élargi le con. — Mais vous m’aviez vendue, lui dis-je, avant de m’avoir livrée à l’homme velu, pour être foutue et enculée ma nuit de noces. Combien de fouteurs et d’enculeurs devais-je avoir ? — Six, à deux mille écus chacun. — Vous voyez que je n’ai besoin que de repos, mais il ne faut pas manquer une aussi jolie somme ; vous avez demandé le silence et l’obscurité ? — Oui, ma reine adorée, je ne me suis engagé qu’à te faire voir toute nue, sans chemise, comme en jouant avec toi, nu aussi, dans la chambre. Au reste, le silence et l’obscurité sont essentiels, puisqu’ils en usent pour moi. Les six bougres, placés chacun dans une chambre séparée, devaient repaître leurs regards de tes charmes et les espérer, chacun comme le possesseur unique, à un signal donné. — Tout cela se fera, je serai remplacée par trois personnes. Nous donnerons le plus petit vit et le plus délicat à ma sœur. Le plus vigoureux et le plus brutal à la carmélite. Je vais vous avoir ma marchande, qui ne deman-

  1. Note de Wikisource : dans l’édition originale de 1798, p. 180, on lit : « elle fut foutue, refoutue, enculée, ré-enculée et calmée.