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comme un carme, permettez que je l’encule. — L’enculer, non, c’est du foutre perdu ; encore moins l’enconner, je veux qu’elle me fasse un petit à queue ; mais si elle avalait du foutre, comme j’ai vu certaines femmes tempéramenteuses, je consentirais que tu l’embouchasses. » À ce mot, je saisis le vit de mon futur et je l’aurais avalé s’il n’avait pas été si gros. Il me déchargea au fond du gosier en rugissant, et le foutre me descendit bouillonnant dans l’estomac. « Ah ! elle aime le foutre ! s’écria le basané ; elle a toutes les perfections, et elle sera aussi longtemps belle que féconde ! Allons, papa, embouche-la aussi, de tous les foutres, le paternel est le meilleur. » Je me jetai sur mon père, le renversai sur le lit, saisis son vit bandant que je fis aller et venir dans ma bouche jusqu’à ce qu’il déchargeât. Je suçai son foutre avec délices. « Bon, s’écria le poilu, elle est dans les bons principes, elle est impayable ! » Le basané me déshabillait, déchaussait ; mon père et Guac l’aidaient ; je fus mise nue, patinée, baisée du haut en bas, tandis que je me rinçais la bouche. On me passa la grande chemise ; l’homme à queue velue tout nu y entra, me suça les tétons, me lui fit darder ma langue, puis dit à mon père de lui intromettre le vit dans mon con.

» Le basané me foutit six nouveaux coups sans déconner. Je me sentis fatiguée ; je voulus laver ; je restai une heure sur le bidet, le con dans l’eau. Le basané s’était amusé à faire bander Guac et à lui faire me décharger trois fois dans la bouche ; il m’appela en disant : « Tu es assez rafraîchie, viens sur le foutoir, que je te donne le bouquet. » Il se le fit introduire