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» Nous étions à l’avant-veille du mariage ; tous les matins, Guac m’avait allaitée, ou plutôt affoutrée, ce qui m’avait rendu la peau plus blanche, le teint plus brillant, le con plus satiné, et me donnait un tempérament si violent que je n’étais à mon aise qu’un vit au con. Le jeune homme dit en déjeunant : « Guac doit être surpris de ne pas me revoir. Cela pourrait faire tort dans son idée au con de ma belle fouteuse ; aussi je veux lui acheter la première nuit de sa mariée, puisque l’impitoyable agnès veut absolument l’épouser. » Je le lui avais dit en foutant, mon père applaudit. Mais en me conduisant chez Guac, que j’allais téter, ce bon père ajouta : « Tu n’es pas une mariée ordinaire ; ce qui éteindrait la soif d’une autre n’est qu’une goutte de foutre pour toi. J’ai une idée, c’est de m’arranger à te régaler après-demain, en te le faisant mettre jusqu’à extinction de forces pour tous ceux qui t’ont déjà foutue, moi d’abord, ton oncle, ton procureur, le frère de la marchande et peut-être son mari ; s’il se trouve quelques nouveaux bougres, ils t’enculeront, sous prétexte de conserver ton pucelage à ton époux. C’est un délice que d’enculer une mariée le jour de ses noces, et ils le payeront bien ; je m’arrangerai avec Guac pour tout cela. » Nous arrivâmes ; j’embrassai mon père, transportée de reconnaissance ; en le priant de tâcher de me suivre secrètement pour me voir téter ; j’entrai, je l’introduisis. Guac courut à moi en se déculottant ; il me baisa pieds, jambes, cul, con et tétons ; il me fit ensuite lui darder ma langue, après quoi il me mit son vit en main ; je le secouais vive-