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dait. « J’ai bien des choses à vous dire ; » ce fut mon début, et il ne me laissa pas continuer, il me prit la motte. « Foutons d’abord », me dit-il en me renversant. Je n’en fus pas fâchée, car je ne savais trop quoi lui dire de nouveau. Je me défendis gauchement, comme avec mon oncle et mon père, mais quoique je fusse élargie, ses tentatives furent encore inutiles. Je n’osai lui dire de prendre du beurre, de peur de paraître instruite. Je m’attendais qu’il y songerait ; cela ne lui vint pas en pensée. « Tu es diablement pucelle », me dit-il en me tutoyant ; il me tourna sur le ventre, me cracha au trou du derrière et m’y enfonça son engin avec des efforts inouïs. Je poussais des cris horribles, mais il me tenait si ferme en m’enculant que je ne pouvais remuer ; je le secondai pour moins souffrir, et mes ripostes me firent décharger. Je croyais avoir un timon de carrosse dans le cul. Le retirer ne fut pas sans plaisir. « Tu vaux ton pesant d’or, même en cul ; suffit. » Il me demanda ensuite pardon : « Votre beau con, votre beau cul, vos blancs tétons m’avaient mis comme un enragé ; ne pouvant vous enconner, je vous ai enculée : pardonnez, belle maîtresse, j’ai plus d’un projet pour vous dédommager. » Le cul me faisant mal, Guac me le mit dans l’eau tiède, puis il me le baisa, me le lécha, allant quelquefois au con. Il rebanda, mais je voulus m’en aller. Il fut obligé de me ramener en fiacre ; je ne pouvais marcher qu’avec douleur, ce qui n’empêcha pas qu’il ne me fît le branler dans le carrosse, lui ayant le nez dans une mule mignonne qu’il m’avait arrachée du pied et dans laquelle il déchargea. Dans