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commence à l’ombrager. Le plaisir que tu auras te dédommagera de la contrariété que tu te fais. » Il me suça légèrement le bout des tétons, pendant que mes fesses, mon cul, mon conin, nageaient dans l’eau tiède.

» Mon amoureux père ne me donna pas le temps de réfléchir ; dès qu’une éponge fine eut pompé l’eau, il me renversa sur le pied de son lit, troussée au-dessus des reins, et appliqua sa bouche sur la fente de mon conin, qu’il lécha vivement jusqu’à ce que je donnasse des symptômes de décharge, ce qui arriva au bout d’un demi quart-d’heure. En me sentant prête à émettre, mon père me quitta, me mit gros comme une noix de beurre dans le bas de la fente du connot, et m’y inséra son vit avec beaucoup de peine ; il saccada, je déchargeai, et j’avais tant de plaisir que je le secondai malgré quelques douleurs. Heureusement le vit de mon père n’était pas trop gros, mais il était long ; il me donna un plaisir complet, car il me chatouilla le fond, et au moyen de ce que j’étais très étroite, il m’emplissait le con comme si j’y avais eu un vit de mulet ; voilà comment je fus dépucelée.

» Je priai mon père, pendant qu’il me lavait le con, de ne pas différer son consentement que je ne voulais pas devoir à mon oncle, et je lui en dis la raison. « Il ne faut pas qu’il te le mette ; le bougre a le vit trop gros, il t’élargirait ; au lieu qu’après moi, ton futur ou tout autre fouteur te trouvera comme pucelle. » Je promis qu’il n’obtiendrait rien. « Des bagatelles, cependant, reprit mon père ; branle-le quand il te prendra le con. Tu pourrais même te laisser enculer, s’il était