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même après les avoir instruites, et assista à leur défloration, calmant leurs cris par ses discours et ses caresses. « Ma raisonnable enfant, disait-elle à Lucie renversée sur le dos et qu’on troussait, il est doux d’avoir six milles livres de rente… cinq cents par mois, ajouta-t-elle en la pommadant, ma chère nièce ! » dirigeant le gros membre dans sa fente ; aussi la belle Lucie, quoique vierge encore, ne cria-t-elle pas. Vint ensuite Annette, la deuxième ; sa tante l’exhorta, la pommada, insérant son index au con, le plus profondément possible, pour frayer la route. Elle introduisit le membre dans la fente ainsi préparée. Cependant Annette, perforée, jeta les hauts cris, mais ils n’arrêtèrent pas Fysistère, dont madame Linars caressait la queue poilue, qui frétillait vivement. « Ah ! maman, lui dit-il, mets-toi sur moi et te l’enfonces dans la conque, tu auras bien du plaisir. » Elle le fit, et fut si ravie qu’elle appela sa fille aînée et les deux chambrières pour leur procurer les mêmes délices.

» Annette suffisamment renconnée et demandant grâce, Géoline la ramena pour laver le sang et le sperme dont son bijou était barbouillé, et madame Linars alla chercher Sophie, sa seconde fille. Géoline s’enfila avec la queue poilue, au refus d’Adélaïde, l’épouse. Sophie ne poussa que quelques gémissements au premier assaut ; elle riposta aux deux autres et fut cependant ensanglantée. Géoline se fourgonna la queue à poil pendant toute la séance. Fysistère n’avait joui que neuf fois ; il lui en fallait trois encore. On alla lui quérir Julie, la troisième